Les nouvelles tendances ESG dans l’immobilier en 2022

Chaque année depuis 2018, l’Observatoire de l’immobilier durable (OID) publie son Baromètre de l’Immobilier Responsable, qui identifie les tendances ESG de l’année dans le secteur, et en actualise les enjeux.

Pour ce qui est des critères ESG, l’année 2022 restera marquée par l’entrée en vigueur de plusieurs règlements. Associées aux attentes croissantes des parties prenantes, ces nouvelles règles imposent de redéfinir les priorités ESG. L’étude va plus loin, en évaluant le degré de propriété des acteurs sur les différentes dispositions réglementaires en vigueur.

Le critère environnemental

Le classement des enjeux ESG dans la gestion immobilière n’a pas été ébranlé par rapport à l’an dernier. Avec une note moyenne de 7,93/10 sur le pilier environnemental, ce sont les enjeux « Energie » et « Carbone » qui demeurent prioritaires, le « Carbone » continuant de dominer le classement. En raison des pressions réglementaires, les intervenants ont maintenant une maturité considérable en ce qui concerne ces enjeux.

La gouvernance et les enjeux sociaux en hausse

La gouvernance est le second pilier des stratégies ESG des parties prenantes en gestion immobilière. Les acteurs poursuivent leurs engagements avec leurs acteurs qui sont de plus en plus exigeants. Quant au pilier social, les acteurs de l’immobilier de gestion l’abordent principalement sous l’angle de la « Santé » et du « Confort des occupants ». En effet, 79 % des acteurs possèdent au moins un indicateur de suivi sur le confort des occupants, en hausse de deux points par rapport à 2021.

L’immobilier est-il prêt à relever les défis liés aux facteurs ESG ?

Cette année, l’Observatoire de l’immobilier durable a donc également évalué, au-delà du niveau de priorisation des enjeux, le niveau de maturité des acteurs sur l’appropriation et l’application des exigences réglementaires, notamment celles de la Taxinomie européenne. Dans le cadre du premier exercice, les taux d’admissibilité annoncés sont particulièrement élevés pour les activités immobilières. En particulier, pour les sociétés immobilières cotées qui ont déclaré être admissibles, le chiffre d’affaires est admissible à un taux moyen de 90 %, tandis que les dépenses en immobilisations sont admissibles à 97 %. D’après Loïs Moulas, directeur général de  L’observatoire de l’immobilier durable (OID),  « Si la mesure des impacts et la transparence sont les premiers par vers un immobilier durable, ceux-ci doivent s’accompagner de définitions claires et précises. Ainsi, les acteurs pourront orienter pleinement leurs efforts vers la transition écologique, sociale et sociétale. Face au tsunami réglementaire auquel tout un écosystème doit s’adapter, l’OID, de concert avec l’ensemble de ses partenaires, se veut l’acteur de référence en matière d’interprétation et de décryptage, tout particulièrement sur le vaste sujet de la Taxinomie européenne.

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